Jean-Paul Sartre, il faut le reconnaître, a connu des épisodes alcooliques durant sa vie : pendant la guerre, mais aussi pendant l'écriture de la Critique de la Raison Dialectique, puis enfin dans sa dernière période de sa vie.
En fait, il s'agit plus d'une personnalité appétente à l'addiction : la tabac, notamment (deux paquets par jour), mais aussi le vin et la drogue (corydrane, un dérivé des amphétamines) étaient consommés par Sartre à la fois dans les périodes les plus prolifiques mais aussi les plus dépressives de sa vie.